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Apres l’oncle, la grand-mere paternelle d’la fillette de Granby s’indigne du plaidoyer de culpabilite du pere pour sequestration. L’arret conditionnel des procedures sur l’accusation de negligence criminelle causant la fond perturbe cette famille deja endeuillee et eprouvee.

«On est tombe en bas de une chaise!», a-t-elle raconte a Dumont, jeudi matin, a LCN.

J’ai grand-mere, qui n’a pu assister au proces de le gamin, avait eu vent que des requetes etaient entreprises lundi, mais elle etait loin de se douter qu’il s’en tirerait ainsi.

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«Dans toute sa life, il n’a jamais avoue une faute, banale soit-elle. Pris concernant le fait, il a toujours evoque que votre n’etait gui?re lui. C’est la toute premiere fois qu’il avoue une culpabilite.»

Decue, la dame aurait aime que le proces de le fils soit mene sur la totalite des chefs d’accusation et qu’il «fasse face a la justice».

«Quand on a eu (le verdict) de culpabilite d’la belle-mere, on est a toutes les anges. C’etait un cadeau de Noel. La on vient d’avoir pas qu’un pot, mais une chaudiere d’eau froide.»

Pour cette maman de quatre bambins, il n’etait gui?re question de defendre l’homme sous pretexte qu’il est son gamin. Elle ne s’en cache jamais. C’est la justice obligee de prevaloir.

«J’ai toujours ete concernant la justice. Va au droit chemin et tu seras recompense, a-t-elle explique. J’ai petite ne reviendra jamais en life, ecope de ta peine et apres on tournera la page. Mais la, je ne suis aussi gui?re capable de tourner la page. Elle reste bloquee la.»

Une seule hurle : pour une couche

J’ai grand-mere avait la vais garder d’la fillette lorsque celle-ci n’avait que 3 annees. Elle connaissait bien l’enfant et son temperament. Lorsqu’elle l’avait sous sa tutelle, elle n’etait pas maigre comme au sein des derniers jours de sa vie.

«J’avais une autre petite-fille du meme age et elle etait grassette a cote, lorsqu’on regarde nos photos», assure-t-elle.

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Quant au comportement, l’enfant ne possedait aucun comportement problematique et n’etait pas propice aux crises, d’apres des dires d’une grand-mere.

«Jamais! Elle m’a fait une seule pi?te dans toute sa vie, c’etait en revenant d’une visite chez son pere. Ca faisait un an qu’elle etait propre, elle avait une couche. J’ai dit ‘voyons, qu’est-ce que tu fais avec une couche? T’es propre, c’est quoi l’histoire?’.

«Elle m’a fait une crise et elle a dit ‘papa m’interdit de mettre des bobettes, vous devez que je mette des couches’. Elle m’a fera une grosse hurle epouvantable.

«C’est la seule pi?te qu’elle m’a faite en 44 mois. Une affaire de couche.»

Hopital : meconnaissable

Lorsque la grand-mere a apercu le petit corps amaigri et inanime a l’hopital, elle est meconnaissable. Notre grand-mere etait sous le https://datingmentor.org/fr/waplog-review choc.

«Je savais qu’elle maigrissait. Sa mere me fournissait des photos a l’occasion. A un moment apporte, c’est lui qui lui coupait la tignasse tel ‘Aurore, l’enfant martyre’. On mettait des deux photos ensemble et ca se ressemblait en commentaire a devoile.»

Elle est maigre. Elle avait des marques sur la peau. C’etait i  fond. J’avais fait des plaintes, la mere et moi. On n’a jamais arrete de faire des plaintes a la DPJ et (a la police).»

La grand-mere devoile qu’elle aurait retourne la fillette a charge etant donne la severite apparente de ses conditions de vie.

«En mai 2018, j’avais ecrit une lettre tout le monde les avocats, a Notre DPJ, a toutes les juges Afin de dire que j’etais prete a Notre reprendre plutot que d’une laisser la. Juge Bernardino a dit ‘ce n’est gui?re la meilleure solution’, mais c’est la seule que je tombe sur. Excuse-moi, la, mais je t’en avais donne une solution.»

Pour J’ai grand-mere d’une fillette, il ne faisait pas de doute qu’elle endurait des sevices et qu’elle etait maltraitee.

«La belle mere avait ete arretee pour voies de fait graves sur la petite. Elle subissait son proces en mai 2018 et j’ai evoque ‘ramenez-moi la!’. Mais non. Ils ont decide que non.»

Maltraitance

De surcroit, pendant qu’elle sonnait l’alarme, la DPJ rapportait des progres notables dans l’evolution de le gamin pour le qui a trait a le role de pere et que le cheminement devenait exemplaire.

«A la DPJ, ils ne m’ecoutaient gui?re. Ils me disaient ‘c’est un bon papa’. La juge, comme des avocats et la travailleuse en DPJ.»

«Je leur ai dit, ‘si j’avais le moindre doute qu’elle etait en securite, je voudrais qu’il reprenne sa fille. Je ne pourrais pas etre heureuse pour lui’.

Pour la grand-mere, des gestes que le pere a poses et Notre negligence de l’homme ont ete balayes sous sa moquette.

«Elle, pendant quatre ans, elle a vecu l’horreur, deplore-t-elle. Elle n’avait pas le droit de parler. Meme avec des visites a sa maman, elle disait qu’elle n’avait gui?re le droit de parler.»

Selon la grand-mere, Di?s Que la fillette rencontrait sa mere, des rapports etaient faits chaque visite. Je des ai l’ensemble de vus, J’ai mere me les apportait. Je l’aidais en demarches. Je peux vous dire une chose, c’etait tres incriminant. On voyait a quel point elle est maltraitee.

«Je ne pensais qu’elle pourrait i?tre maigre tel ca. Il n’y avait plus de chair. C’etait comme un squelette avec des os.

«On a sonne l’ensemble des alarmes»

Ce recit reflete une certaine hantise chez la grand-mere. Non nullement parce qu’elle n’a jamais tente d’aider sa petite-fille, mais beaucoup parce que ses efforts ont ete en vain.

«J’ai bien fait. Tout ce que j’ai pu. On a aussi contacte la GRC et la gouverneure generale et ils nous ont repondu a un moment donne ‘arretez de nous achaler avec des niaiseries pareilles’. C’est la derniere reponse qu’on a eue. On a sonne toutes les alarmes.

«J’ai tout donne en mon i?tre capable de, je ne pouvais Realiser plus.»

Autre point qui revolte Notre famille, c’est que pendant que des enfants de l’age de la fillette allaient a l’ecole, l’enfant est sequestree dans sa chambre.

Notre pere interdisait aussi l’acces a toutes les bulletins scolaires. Ce n’est que plus tard, trop tard, que les amis ont «su qu’elle est vraiment excellente a l’ecole, malgre la totalite des retards qu’elle a eus».

«C’est ce qui nous fache le plus avec tous les intervenants d’la DPJ et aussi l’ecole, la petite a arrete d’y aller le 19 mars. Ce n’est gui?re normal qu’un enfant de 7 annees n’aille plus a l’ecole a partir de (cette date).»